> DESHERBAGE

ZERO PHYTO

Les produits phytosanitaires ou pesticides

Définition : Substances ou produits destinés à lutter contre les organismes jugés nuisibles tels que plantes (« mauvaises herbes »), animaux, champignons ou bactéries.

Ce sont des produits chimiques composés d’une substance active avec un formulant qui facilite l’utilisation et le mode d’action du produit.


Lors d’une application, vous êtes censés porter au minimum des gants, des lunettes de sécurité, des bottes étanches et pour des applications de plus grande ampleur également une combinaison imperméabilisée et un masque à cartouche filtrante.

Cela parce qu’il s’agit de produits chimiques qui peuvent avoir des effets sur la santé à long terme tels que le cancer, des troubles neurologiques, des perturbations endocriniennes et infertilité chez les jeunes couples, des microcéphalies chez le fœtus à l’origine de handicaps plus ou moins lourds etc.

 

 

 

 

Lois et règlementations

Arrêté du 27 juin 2011 

Interdiction d’utilisation de certains produits dans les lieux fréquentés par le grand public ou des groupes vulnérables (cours d’écoles, établissements scolaires, crèches, centre de loisir, aires de jeux, hôpitaux, maisons de retraite, maisons de santé)


Loi Labbé de 2014 et article 68 de la loi relative à la transition énergétique de juin 2015


Pour les collectivités
 

Depuis le 01.01.2017, l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics est interdit dans l’ensemble des espaces publics : espaces verts, promenades, forêts et les voiries.

Exception : entretien des voiries dans des zones difficiles d’accès et pour des raisons de sécurité (ex. échangeur d'autoroute dû à la mise en danger des agents) ou en cas de danger sanitaire grave. Dans ce cas, le traitement peut être autorisé par arrêté conjoint des ministères chargés de l'environnement, de l'agriculture et de la santé.

L'interdiction ne s'applique pas aux produits de bio-contrôle figurant sur une liste établie par l'autorité administrative et aux produits qualifiés à faible risque selon règlement CE n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21.10.2009, ni aux produits dont l'usage est autorisé dans le cadre de l'agriculture biologique.

 

Pour le grand public

Depuis le 01.01.2017 : la vente en libre-service au particulier est interdite.

A partir du 01.01.2019: Interdiction de la mise sur le marché, de la délivrance et de la détention de produits phytosanitaires pour un usage non professionnel



Gestion différenciée

La ville a donc dû s’adapter à la nouvelle législation.

Depuis 2014, la ville a mis en place une « gestion différenciée » sur l’ensemble du territoire.

Il s’agit d’une stratégie environnementale pour la préservation de notre environnement en entretenant autant que nécessaire, mais aussi peu que possible.

Certains espaces verts accueilleront de nouveau une végétation spontanée ce qui ne sera pas un signe de négligence, mais d’une volonté affichée de stopper l’appauvrissement accéléré de la biodiversité et de retrouver un équilibre naturel et une qualité environnementale.

Cette démarche a donc pour but :

  • d’assurer une gestion prenant en compte l’usage et la fréquentation des espaces
  • de préserver notre environnement
  • d’augmenter la biodiversité faunistique et floristique
  • de diversifier les paysages en milieu urbanisé
  • d’embellir le cadre de vie
  • rationaliser la gestion



Désherbage alternatif

Pour entretenir les espaces verts ainsi que la voirie, les agents testent et utilisent des moyens de désherbage alternatif. Aujourd’hui, le désherbage se fait à l’aide de binettes, de brosses de désherbage et de brûleurs thermiques.

La ville a également investit dans une nouvelle balayeuse plus performante au niveau du balayage et qui possède au-delà un 3ème bras, un bras de désherbage. Ceci doit nous permettre de mieux maitriser la pousse des mauvaises herbes le long des fils d’eau, des places et éventuellement des trottoirs.



Les mauvaises herbes

Malgré leur nom, les « mauvaises herbes » sont finalement nettement moins mauvaises que les désherbants. Elles sont souvent comestibles, médicinales voire décoratives. Ce sont des plantes résistantes, très bien adaptées à leur terrain et leur seul défaut est qu’elles poussent là où l’on ne les souhaite pas.

Voici quelques exemples :

  • Pâquerette  (Bellis perennis) : nourrit les auxiliaires, réservoir à pollen
  • Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) : calme les piqûres d’insectes, employé en cas de bronchite, laryngite, pharyngite
  • Chénopode blanc (Chenopodium album) : comestible, riche en vitamine A et C, calcium
  • Ortie (Urtica dioica) : répulsif, mellifère, stimulateur de croissance, comestible
  • Pissenlit (Taraxacum) : mellifère, comestible, médicinal
  • Laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus) : cultivé en tant que légume au moyen âge
  • Mouron des oiseaux (Stellaria média) : comestible, riche en vitamine A et C, fer, médicinale

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les alternatives aux produits phytosanitaire et avoir quelques astuces pour votre jardinage, voici quelques liens utiles :

 

Plantes invasives

Les plantes invasives sont des espèces végétales qui ont été introduites par l'homme (volontairement ou accidentellement) en dehors de leur aire de répartition naturelle (ce sont les espèces dites 'exotiques') ont été introduites après 1500. A la base, elles étaient principalement introduites pour des raisons ornementales, mais elles se sont souvent échappées des jardins et se sont tellement bien adaptées à leur nouvel environnement qu’elles prolifèrent à un point à menacer la végétation locale.


Voici quelques exemples que vous pouvez trouver sur notre territoire :

  • Renouée du Japon (Fallopia japonica)
  • Ailanthe (Ailanthus altissima)
  • Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)